06/08/2012
67 ans après, que reste-il d’Hiroshima ?
Il y a tout juste 67 ans, la ville japonaise d’Hiroshima devenait mondialement connue en étant la cible du premier bombardement atomique de l’Histoire. Malgré la capitulation de l’Allemagne le 8 mai 1945, le Japon continue d’opposer une farouche résistance à l’armée américaine sur son archipel. Pour mettre un terme à la guerre le plus rapidement possible sans pertes humaines, le Président américain Truman prend la décision, après avoir adressé un ultimatum au Japon, de bombarder une ville japonaise avec une nouvelle bombe atomique terrifiante surnommée « Little Boy ».
Le 6 août 1945 au matin, le bombardier « Enola Gay » s’envole vers l’archipel nippon et largue la bombe à 8h15 au-dessus de la ville industrielle d’Hiroshima (300 000 habitants). 75 000 habitants (dont 2/3 de civils) furent tués sur le coup, de nombreux autres succombèrent par la suite aux effets des radiations.
3 jours plus tard, c’est au tour de la ville de Nagasaki d’être la cible d’une seconde bombe atomique. Devant ces deux attaques, le gouvernement japonais se résigne à une capitulation sans condition le 2 septembre 1945. La seconde guerre mondiale est officiellement terminée.
Cette nouvelle génération d’armes atomiques laisse craindre qu’un nouveau conflit engendre une destruction totale de l’humanité. La guerre se refroidit et devient psychologique entre les deux ex-alliés USA et URSS.
Depuis la fin du communisme et la chute du mur de Berlin en 1989, l’air est à l’apaisement et au devoir de mémoire, partout dans le monde, comme le prouvent ces quelques publicités.
The Cape Times (Afrique du Sud)
Le 5 août 1945 était un jour comme les autres pour les habitants d’Hiroshima. Comme quoi le Monde peut changer en un jour…
Hiroshima Peace Culture Foundation (Japon)
Même si l’on oublie facilement avec le temps, cette montre n’oubliera jamais.
Mémorial de Caen (France)
Gardons toujours un œil dans le rétro.
The Moscow News (Russie)
The Moscow News lutte contre la langue de bois ?
Greenpeace (Israël)
Pour Greenpeace, la pollution est tout aussi dramatique d’une bombe atomique pour l’environnement.
Solidarités (France)
Une nouvelle comparaison entre la bombe d’Hiroshima et un phénomène bien plus discret mais 40 fois plus meurtrier : l’eau non-potable.
Musée de l’art contemporain (Brésil)
Quelques rares publicités prennent le risque de se frotter au mauvais goût en représentant un champignon nucléaire sans inciter au devoir de mémoire, comme le Musée de l’art contemporain brésilien, qui apprécie simplement les couleurs et les formes de certains phénomènes.
Fontasy.de (Allemagne)
Attention à bien choisir votre police !
A bela Sintra (Brésil)
A bela Sintra, le vin qui vieillit bien, tout comme le champignon…
Voici pour finir cet article un reportage d’époque montrant à quel point l’information pouvait être traitée avec légèreté, sur un fond de musique classique…
Ces articles pourraient également vous intéresser :
Laisser un commentaire