27/11/2012
Jeux vidéo : 40 ans de guerre des consoles en 50 pubs
Parlons une nouvelle fois de jeux vidéo ! Après avoir passé en revue les publicités s’inspirant des jeux vidéo et fait une sélection des meilleures publicités pour jeux vidéo des 30 dernières années, nous allons aujourd’hui nous intéresser à la guerre des consoles qui fait rage depuis presque 40 ans maintenant ! Alors que la nouvelle console Nintendo Wii U arrive sur le marché dans quelques jours avec son lot de promesses, remontons le temps jusqu’à 1972, date de commercialisation de la toute première console de salon : la Magnavox Odyssey, et voyons au travers 50 publicités la guerre que se livrent les principaux acteurs du marché depuis les quatre dernières décennies !
Au programme :
1. Les consoles de salon
Magnavox Odyssey (1972)
L’Odyssey fut construite par Ralph Baer, ingénieur allemand. Après avoir construit six prototypes, la version finale, appelée « Brown Box » (boîte brune), fut montrée par Ralph lui-même à des fabricants de téléviseurs afin d’être commercialisée. Magnavox signa un premier accord fin 1970. Le développement dura presque deux ans, avant que l’Odyssey ne soit annoncée en mai 1972 et disponible chez les revendeurs Magnavox en septembre.
La console se veut familiale, éducative.
La console est moche, chère, incapable de mémoriser les scores et utilise des cartouches amovibles qui s’insèrent dans une fente en plus de transparents (overlays) à mettre sur l’écran pour simuler le décor. On est loin du niveau de modernité et de fiabilité des jeux en ligne sur casinofiables.com ! L’Odyssey porte bien son nom, elle marque le début de la longue histoire des jeux-vidéo… Voir un test complet de la console Magnavox Odyssey.
Atari 2600 (1977)
L’Atari 2600 est lancée en octobre 1977 aux Etats-Unis. Son succès est historique, marquant l’avènement d’un marché de masse pour le jeu vidéo. La console rapporte beaucoup d’argent à la société Atari jusqu’en 1983. Vendue principalement aux États-Unis et en Europe, elle est produite jusqu’en 1991, ce qui constitue un record de longévité sur les marchés occidentaux.
Le succès de l’Atari provient de son catalogue pléthorique de jeux, de qualité très inégale…
Le design boisé de la console, les sons rudimentaires, les gros pixels colorés confèrent à l’Atari une valeur sentimentale inestimable pour ceux qui l’ont connue enfant !
Pelé, Kareem Abdul Jabbar… Tout le monde joue à l’Atari !
Intellivision (1980)
Le succès d’Atari ne tarde pas à faire des jaloux. Moins d’un an après la sortie de l’Atari, Mattel commence le développement de sa propre console, l’Intellivision, qui verra le jour deux ans plus tard.
Comme vous le verrez tout au long de cet article, la publicité comparative est un instrument impitoyable dans cette guerre des consoles ! Deux images valent plus qu’un millier de mots, à vous de comparer les consoles. Le marché du jeu-vidéo est un eldorado impitoyable en ce début d’années 80… Le combat entre Mattel et Atari ne se limite d’ailleurs pas à la publicité. Mattel accuse Atari d’aller débaucher ses ingénieurs pour copier ses jeux à succès.
Le son de l’Intellivision est aussi censé être supérieur à celui de l’Atari…
Sinclair ZX80 (1980)
Parmi les nombreux concurrents de l’Atari, citons le Sinclair ZX 80, bon compromis entre console et ordinateur !
Vectrex (1982)
Autre concurrent, le Vectrex, qui a l’avantage d’être portable. Ou du moins de se passer de Téléviseur !
ColecoVision (1982)
Nouveau concurrent de l’Atari, la console ColecoVision.
Chose incroyable aujourd’hui, grâce à un accessoire, il est possible de jouer à vos jeux d’Atari 2600 sur ColecoVision !
Encore une fois, Atari en prend pour son grade !
L’overdose de consoles et de jeux-vidéos de mauvaise qualité engendra le Krach du jeu-vidéo en 1983. L’avenir de la console de salon s’annonce sombre alors que les ordinateurs commencent à faire leur apparition au sein du foyer. Mattel, Magnavox et Coleco abandonnent la construction de consoles. Game Over ?
Nintendo NES (1983)
Non ! Le jeu-vidéo n’est pas qu’un simple phénomène de mode. Sortie en 1983 au Japon sous le nom de Famicom, la console de Nintendo connaîtra un grand succès, si bien que 2 ans plus tard, elle fera son apparition sur le continent américan sous le nom de NES (Nintendo Entertainment System), malgré le marché morose. La NES débarquera en Europe en 1987. Le succès est planétaire, le krach de 1983 est oublié, en partie grâce à un célèbre plombier italien…
Peu de jeux peuvent se targuer de l’appellation « Killer Game », jeu vidéo qui justifie à lui seul l’achat d’une console. Super Mario Bros est un Killer Game.
Regardez bien la publicité ci-dessus… Plusieurs choses clochent.
- Super Mario Bros ne se joue qu’à un joueur, or, les deux enfants semblent y jouer de manière simultanée…
- l’enfant au premier plan ne regarde pas l’écran…
- Sa mère non plus !
- Le bouton Power n’est pas allumé.
- Le jeu est sur la table, qu’y a-t-il dans la console ?
- Super Mario Bros se joue de gauche à droite, pourquoi Mario saute-t-il vers la gauche, où un trou l’entraînera vers une mort certaine ?
La NES ne se contente pas d’être une simple console, tout ses accessoires sont censés améliorer votre expérience vidéoludique, comme le Power Glove ou encore R.O.B. le robot…
Sega Master System (1985)
Sega (SErvice GAmes) se lance dans le marché du jeu vidéo au début des années 80 et sera le principal concurrent de Nintendo pendant près de 2 décénnies. La Master System, console 8 bits, est une réponse à la NES de Nintendo, également console 8 bits,sortie un peu plus tôt. Nintendo a Mario, Sega a Alex Kidd…
Bien que plus avancée que la Nintendo sur certains points, la Master System n’aura pas un catalogue de jeux assez étoffé pour connaître le même succès.
Sega Mega Drive (1988)
A la fin des années 80, Nintendo ne laisse que des miettes à ses rivaux sur le marché du jeu vidéo. Frustré par le semi-échec de Master System, Sega mobilise toutes ses ressources pour lancer la première console 16 bits : la Mega Drive (ou Genesis selon les pays). Cette nouvelle console présente des graphismes de bien meilleure qualité que ceux de la NES.
Aux Etats-Unis, le slogan « Genesis does what Nintendon’t » (la Genesis fait ce que Nintendo ne fait pas) résonne dans la tête des enfants et adolescents.
En France, tous les enfants des 90’s se souviendront de ce punk et du célèbre « Sega, c’est plus fort que toi ! » L’opération Marketing agressive est une franche réussite, Sega se veut plus « cool » que Nintendo. La Mega Drive sera le plus grand succès de Sega. Alex Kidd est mis au placard, Sonic arrive au galop ! Alors que Mario est lent et ventru, Sonic est un hérisson sous speed, censé démontrer la qualité graphique de la Mega Drive dans les défilements rapides de paysages. La Mega Drive tient son Killer Game !
Nintendo Super NES (1990)
Bien que le succès de la NES ne se démente pas, Nintendo sort sur le marché sa console 16 bits, baptisée Super Nintendo en dehors des frontières japonaises afin de lutter contre sa sérieuse concurrence, la Mega Drive. Le succès est immédiat.
SNK Neo Geo (1990)
Loin des têtes de gondoles Super Nintendo et Mega Drive, une autre console 16 bits voit le jour : la Neo Geo. Son prix très élevé (environ 435 euros à sa sortie au Japon) et la qualité de ses graphismes en font la Rolls Royce des consoles.
Pourquoi se contenter d’une saucisse quand on peut avoir un hot-dog complet ?
Non, la Neo Geo n’est pas une console pour les enfants !
Atari Jaguar (1993)
Le flop qui scella définitivement le destin d’Atari !
Non, 64 n’est pas forcément mieux que 16 ou 32 ! La Jaguar avait beau être une console 64 bits, ses performances étaient comparables à celle d’une Super Nintendo ou d’une Mega Drive. Trois ans à peine après sa sortie, la Jaguar capitulait et Atari cessait toute activité dans le secteur du jeu vidéo. Triste fin…
Sega Saturn (1994)
En cette fin d’année 1994, Sega présente sa toute nouvelle console 32 bits : la Saturn. La révolution des jeux 3D est en marche ! Nintendo est dépassé. Quant à Sony et sa PlayStation, ce n’est pas un bébé qui va intimider Sega !
Sega continue de surfer sur son image « cool ».
Sony PlayStation (1994)
Le nouveau né s’appelle PlayStation et arrive rapidement à s’imposer face à la vieillissante Super Nintendo et la trop chère Sega Saturn. La PlayStation est née d’un désaccord entre Nintendo et Sony quelques années auparavant, alors que Nintendo avait noué un partenariat avec Sony pour le développement d’un nouveau format CD, le SNES-CD. Tout bascule un beau jour de juin 1989 lors du Salon technologique CES à cause d’un désaccord dans les contrats entre les deux marques nippones. La veille de l’annonce de cette rupture, les chefs de projets s’étaient mis d’accord sur le nom de la console : Play Station, qui deviendra PlayStation par la suite pour signifier ironiquement le divorce avec Nintendo.
Le PlayStation se moquerait-elle de son aînée l’Odyssée ?
Nintendo 64 (1996)
Alors que tous ses concurrents sont passés au format CD, Nintendo persiste avec ses cartouches de jeu pour la sortie de sa console 64 bits. Bien que supérieure techniquement à la PlayStation (console 32 bits), la Nintendo 64 souffre d’un déficit d’image face à la PlayStation, considérée comme plus « high-tech ».
Visiblement, le divorce avec Sony et son format CD est encore une source d’amertume pour Nintendo ! Comme toujours, le catalogue de jeu de Nintendo fait le succès de ses consoles.
Sega Dreamcast (1998)
En sortant la première console 128 bits du marché, Sega espérait frapper un coup fort. Malheureusement, les éditeurs tiers renommés (Electronic Arts, Squaresoft…) boudèrent la console, qui fut la dernière développée par Sega.
Sony PlayStation 2 (2000)
Pas de changement de nom pour la nouvelle console de Sony. La nouvelle PlayStation soigne son design et ses publicités, en faisant appel au réalisateur David Lynch pour réaliser une série de publicités intrigantes intitulées « the 3rd place ». La PS2 est à ce jour la console la plus vendue de tous les temps…
Microsoft Xbox (2001)
Après avoir collaboré avec Sega pour la Dreamcast, Microsoft se décide à lancer sa propre console 128 bits, inquiet face au succès rencontré par Sony et sa PlayStation. Le prix de lancement élevé de la console (480 euros) sera vite revu à la baisse et la console rencontrera un succès probant.
Une publicité très forte, qui déplairait très certainement aujourd’hui aux détracteurs des jeux-vidéo !
Nintendo GameCube (2001)
Nintendo se décide enfin à abandonner les cartouches pour son GameCube, au design plus élaboré que ses précédentes consoles. La Nintendo 64 était déjà considérée comme un semi-échec, le GameCube continuera malheureusement sur la même lancée, malgré la qualité de ses jeux. Nintendo souffre de plus en plus face à toute la nouvelle concurrence apparue au cours de la dernière décennie…
Microsoft Xbox 360 (2005)
Microsoft entre dans la haute définition avec la nouvelle Xbox 360. L’immersion dans le jeu est totale, tout le monde s’y prend !
Sony Playstation 3 (2006)
La PS3 coûte un bras à sa sortie en 2006 (600 euros !). Malgré ce prix exorbitant, la console se vend bien, notamment grâce à sa capacité à lire les Blu-ray, chose très rare à l’époque !
Une publicité inspirée par le film 2001 l’Odyssée de l’espace ?
Nintendo Wii (2006)
Alors que ses concurrents Microsoft et Sony s’entêtent dans la course à la performance, Nintendo opte pour une stratégie diamétralement opposée : ouvrir l’univers du jeu-vidéo à un public plus large. Les temps changent, le Retrogaming fait son apparition, le profil des joueurs change, et Nintendo a bien compris tout cela… La Wii est blanche, féminine. La Wiimote, manette à capteur de mouvements, est une révolution qui change totalement la façon de joueur et permet à Nintendo de toucher un public très large
Tout le monde joue à la Wii !
Microsoft Xbox Kinect (2010)
La Wiimote fait des émules ! Kinect fait encore plus fort. Désormais, la manette, c’est vous !
Nintendo Wii U (2012)
Voici donc le tout nouveau né sur le marché des consoles. Pas de changement de nom ni de design, Nintendo veut surfer sur le succès de la Wii. La Wii est une console 2 en 1. La manette (GamePad) possède en effet son propre écran et permet de jouer sans télévision, comme sur toutes les consoles portables.
Nintendo fera-t-il de sa manette la nouvelle référence ?
2. Les bornes d’arcade
Les bornes d’arcade naissent au début des années 70, parallèlement aux toutes premières consoles. Les salles d’arcade se développent et permettent aux meilleurs joueurs de mesurer leur performance et de laisser une trace indélébile de leur existence sur le tableau final des scores ! De nombreux jeux connurent un succès retentissant sur arcade avant d’être adaptés sur consoles (Pong, Pacman, Space Invaders…)
Computer Space (1971)
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi un si grand nombre de jeux-vidéos primitifs se déroulaient dans l’espace ? La raison est très simple : le vide intersidéral est bien plus simple à reproduire qu’un décor complexe ! Le Computer Space est le premier jeu vidéo à être distribué en série sur le circuit commercial. Inspiré par Spacewar, tout premier jeu de tir développé en 1962 par des professeurs et étudiants du MIT, Computer Space vous transporte à bord d’un vaisseau spatial dans l’espace intersidéral où vous dézinguez des vaisseaux ennemis !
Une très belle publicité rétrofuturiste !
Le Computer Space se paie même le luxe d’un placement produit dans le film Soleil vert en 1973 !
PONG (1972)
Nous sommes en 1967. Ralph Baer (déjà cité au début de cet article pour la console Magnavox Odyssey) et son équipe développent un jeu basé sur le tout premier jeu vidéo inventé neuf ans plus tôt : Tennis for Two, oscilloscope simulant une partie de tennis. Dès 1969, comme vous pouvez le voir dans ce documentaire d’époque, le jeu de ping-pong est finalisé ! Trois ans plus tard, alors que Baer présente la console Odyssey au Burlingame en Californie, Nolan Bushnell, ingénieur américain, tombe sous le charme de ce jeu. Moins d’un mois plus tard, il fondera Atari et louera les services d’un autre ingénieur, Allan Alcorn, pour développer en toute urgence ce jeu. Puisque Ping-Pong est déjà une marque déposée, le jeu jeu s’appellera Pong.
Le système est testé pour la première fois à la Andy Capp’s Tavern, un bar californien. Quand le système est installé la première fois dans le bar, seules deux personnes s’y intéressent et commencent à jouer. Le jour suivant, sa popularité s’est développée à tel point que les gens firent la queue dès le matin avant l’ouverture du bar. Cependant, l’unité se met hors-service, et le propriétaire du bar appelle Allan à son domicile pour faire enlever le jeu. Quand Allan ouvrit l’unité, il découvre rapidement le problème: le carton de lait qu’ils avaient placé à l’intérieur pour recueillir les pièces de monnaie débordait au point que le commutateur de pièces était bloqué…
Deux semaines plus tard, Magnavox prend connaissance de Pong et informe Atari qu’elle a déjà un brevet sur le concept. Les deux compagnies vont jusqu’au procès. Magnavox put trouver des témoins qui avaient vu Nolan jouer au jeu de ping-pong de l’Odyssey, et ils montrèrent le livre d’orde Magnavox portant la signature de Nolan et quelques autres employés de Nutting Associates où il travaillait, juste avant de fonder Atari. Nolan Bushnell préféra arrêter le procès en proposant d’acheter sa licence et de payer les royalties dues. Le tout s’éleva à 700 000 USD et s’est avéré être un investissement très rentable. Vers la fin de mars 1973, Atari vend entre 8 000 et 10 000 bornes d’arcades Pong.
En 1973, Pong est commercialisé sous forme de console de Salon et se paie sa première publicité !
Space Invaders (1978)
Inspiré par notamment par La Guerre des Mondes et Star Wars, Space Invaders sors sous forme de jeu d’arcade en 1978 au Japon. Tout le pays en devient rapidement fan, provoquant pour la petite histoire l’épuisement du stock de pièces de 100 yens ! L’engouement contamine rapidement l’occident avec l’adaptation du jeu sur Atari 2600. L’influence de ce jeu sur la société est telle qu’il en devint un phénomène de pop culture, inspirant des artistes urbains.
Pac-Man (1979)
Nouvelle petite histoire : dans sa version originale, Pac-Man devait s’appeler Puck-Man (dérivé du japonais pakupaku, qui dénote l’action d’ouvrir et de refermer la bouche). Les distributeur américains, craignant que des plaisantins ne grattent le P pour en faire un F, décidèrent de changer le nom. Un bug graphique au niveau 256 rend le jeu impossible à finir !
Donkey Kong (1981)
Le plombier moustachu ne s’appelle pas encore Mario, mais simplement « jumpman ». Le succès de Donkey Kong aida Nintendo à s’imposer sur le marché du jeu vidéo. Universal City Studios attaqua Nintendo en justice, l’accusant de violer ses droits sur le personnage de King Kong avec Donkey Kong. Le procès échoua car la licence de King Kong était tombée dans le domaine public.
3. Les consoles portables
Microvision (1979)
Le jeu vidéo devient nomade dès la fin des années 70 ! Bien avant l’apparition de la Game-Boy, la Société MB se lançait dans l’aventure en 1979 avec sa console à cartouches Microvision
Les faibles capacités techniques de la console et le nombre de jeux très limité (12 entre 1979 et 1982) firent de cette console un échec.
Nintendo Game & Watch (1980)
Non, malgré les apparences, il ne s’agit pas de Nintendo DS ! Imaginés en 1980 par Gunpei Yokoi, le futur créateur de la Game Boy, les Game & Watch sont des jeux électroniques de poche supposés s’adresser aux adultes lors de leurs voyages. Puisque les acheteurs étaient majoritairement des enfants, Nintendo inventa quelques personnages anonymes, qui allaient devenir leur mascottes quelques années plus tard (Donkey Kong, Mario, Link…). Les Game & Watch ne permettaient qu’un nombre restreint de jeux par console, à cause de l’écran à cristaux liquides de la machine, où les images du jeu étaient pré-imprimées et illuminées successivement pendant le jeu.
Nintendo Game Boy (1989)
D’une puissance comparable à la NES mais pourvue d’un écran monochrome, la Game Boy voit le jour en 1989 et relègue les Game & Watch aux oubliettes. Le succès est mondial. La Game Boy est vendue d’origine avec le jeu Tetris, qui connaîtra un immense succès, une dizaine d’années après sa sortie sur micro ordinateurs.
Atari Lynx (1989)
Sortie en même temps que la Game Boy, la Lynx surpasse sa concurrente techniquement (couleur, 3D). La console, trop gourmande en piles et au catalogue de jeux trop restreint, n’arrivera cependant pas à s’imposer…
Non, le lynx ne mangera pas le déjeuner du garçon !
Sega Game Gear (1990)
Sega ne tarde pas à répondre à Nintendo sur le marché de la console portable en sortant sa Game Gear en 1990.
Encore une fois, l’argument marketing avancé pour mettre à mal la Game Boy est la couleur ! La Game Gear ne rencontra pas le succès escompté en raison de sa faible autonomie et le prix de la console (élevé en raison de l’écran rétro-éclairé couleur).
Nintendo Virtual Boy (1995)
Le Virtual Boy est un ovni dans le monde des consoles portables ! La console 3D devait être une révolution, il n’en sera rien ! Tout d’abord, la console portable n’est pas si portable, le casque devant reposer sur son pied. D’autre part, les graphismes sont monochromes (nuances de rouge), chose impensable pour une console au milieu des années 90 ! Quelques nausées et maux de tête plus tard, soit un an, la production de la console fut abandonnée. Voici un test complet de l’engin !
Nintendo DS (2004)
La digne remplaçante de la Game Boy voit le jour en 2004. Tactile, dotée de deux écrans rétro-éclairés, et rétrocompatible avec les jeux de Game Boy Advanced, elle rencontre un énorme succès.
Une console au doigt et à l’œil !
Sony PSP (2004)
Dix ans après la sortie de sa première PlayStation, Sony s’attaque au marché de la console portable. D’une capacité similaire à une PS2, la PSP rencontre depuis sa sortie un beau succès commercial.
Nintendo 3DS (2011)
Seize ans après le Virtual Boy, tentative avortée d’entrée des consoles dans un univers 3D, Nintendo a bien compris ses erreurs. Prouesse technologique, la 3DS permet de jouer et voir en 3 dimensions sans lunettes ! Une nouvelle fois, Nintendo rencontre le succès avec sa console portable.
Plongez au cœur du jeu !
SonyPS Vita (2011)
La remplaçante de la PSP a pour l’instant quelques difficultés à rencontrer son public, la réticence des éditeurs tiers est en cause…
Et vous, comment voyez-vous la console du futur ?
A l’heure du cloud computing, il semble que les consoles se dirigent vers ce que l’on pourrait appeler du Cloud Gaming. La Nintendo Wii U va dans ce sens en mixant console fixe et portable. Nos consoles ne seront-elles plus que des terminaux passifs reliés à quelques gros nuages ? Le jeu aura-t-il encore besoin d’un support physique en 2020 ?
Source d’informations :
Games stories : l’histoire secrète du jeu vidéo. Ce numéro hors-série du magazine Trois couleurs est une mine d’informations pour les passionnés de jeux vidéo, les nostalgiques, les hardcore gamers, vous, moi…
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10 commentaires (+ajouter le votre ?)
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François - 28 Nov 2012 à 06:36:07
Là où existe des limites de bandes passantes par mois très restreints ( au Québec par exemple où je suis pris avec seulement 90 gig que je consomme en deux jours aisément ) le cloud gaming ne sera jamais populaire. Sinon, là où il n’y a pas de limites, une connexion stable et une vitesse de bande passante acceptable, le cloud gaming va assurément prospérer… tant et aussi longtemps que le tarifs est raisonnable.
Guile93 - 28 Nov 2012 à 11:14:26
« Le plombier moustachu ne s’appelle pas encore Mario, mais simplement « jumpman » »
Vous pouvez même préciser qu’il n’état pas encore plombier mais charpentier ( c’est même marqué sur le flyer « the brave carpenter » ) et que ses couleurs étaient inversées par rapport au Mario moderne ( salopette rouge et t-shirt bleu ).
Gilles - 14 Déc 2012 à 09:16:32
Dire que la 3DS est un succès est un poil visionnaire. A sa sortie, c’est même un relatif échec (en dessous des prévisions) d’où la grosse baisse de prix après quelques mois.
Va falloir encore attendre un peu, genre 2013.
C’est la crise donc les gens achèteront moins de consoles.
La XBX320 et la PS4 donneront peu être des infos l’année prochaine aussi.
Sinon, tu as oublié de parler du PsMove de Sony, un équivalent de la WiiMote, en mieux (plus précis, etc.) mais 1010% pas exploité par le fabricant donc à oublier (j’en ai 2, je ne regrette pas, c’est beau (PS3 oblige) mais peu de jeux l’utilisent bien).
gamerXtreme - 14 Avr 2014 à 12:00:57
Bonjour, il faut rependre les choses dans l’ordre et surtout savoir pour quoi nous en avons besoin.
1 Le plaisir de jeu, de jouer es’il toujours de mise
2 Pourquoi le retro Gaming es’il très présent
3 Pourquoi il ne faut pas acheter une PS4 ou une Xbox one, sauf pour calquer 500 €
4 Les jeux dématérialisés sont’il vraiment une solution ?
5 Doit t’on toujours consommer pour jouer à un jeu vidéos ?
6 60-70 € par jeu es ce vraiment justifié ?
7 Enfin qu’esceque cela appartorte la pratique de ce sport électronique